Quelle est la capitale de la Belgique ?
Bruxelles
Bruxelles [bʁysɛl]1 (Brussel en néerlandais, Brüssel en allemand, Brussels en anglais) est la capitale de la Belgique2 (Bruxelles-ville), de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique3 et de la Région de Bruxelles-Capitale. C'est aussi le siège de plusieurs institutions de l’Union européenne, ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.
Son nom se prononce [bʁy.sɛl]1 (le « x » se prononce « ss »), comme dans Auxerre. En effet, l’orthographe actuelle du nom provient d’une habitude des scribes du Moyen Âge, de remplacer les doubles « s », comme dans Brussel, Brusselles, par une croix, ce qui n’en modifiait pas la prononciation. Cette croix, assimilée à un « x », n’a été prononcée « ks » en français qu’à partir du xviiie siècle, sans que cette modification change l’usage bruxellois4. Il existe d’autres exemples tels qu’Auxerre (prononcé Ausserre /o'sɛʁ/) ou Auxonne en Bourgogne.
Le terme Bruxelles est le plus souvent utilisé pour désigner la ville-région, administrée par un gouvernement dénommé "gouvernement de Bruxelles-Capitale". La Région, qui s'étend sur 162 km2 et compte 1 142 000 habitants en fin 2011, est divisée en 19 communes5, à l’instar de Londres divisée en districts, mais qui sont soumises à l’autorité du gouvernement et du parlement de la ville région. La commune centrale, qui conserve son nom séculaire de « Ville de Bruxelles » (communément appelée « Bruxelles-ville ») est un ensemble composite comprenant le centre historique (le Pentagone) et une série d’extensions urbaines, comme les anciennes communes de Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren ainsi que le quartier maritime, la très bourgeoise avenue Louise au sud, le Bois de la Cambre, ou encore le quartier central d’affaires Léopold, où se concentrent notamment les institutions européennes. Les 18 autres communes, représentant une centaine de quartiers distincts, s’agglomèrent autour de cette commune centrale pour former une ville de 19 communes étendue sur 162 kilomètres carrés. Toutes les communes sont égales entre elles, la commune centrale, dite par tradition Bruxelles ville, ayant le même statut que les autres sous l'autorité d'un gouvernement régional avec un parlement.
Cette situation restitue celle qui prévalait jusqu'à l'annexion à la République française qui coupa la ville centrale de sa périphérie dénommée la cuve de Bruxelles sur laquelle l'autorité urbaine avait un pouvoir juridictionnel acquis dans le courant du Moyen Âge. C'était le pouvoir de l'ammanie et du Quartier de Bruxelles qui dépassait même les limites actuelles de la ville région, puisque le droit de justice de l'amman de Bruxelles s'étendait jusqu'à Rhode-Saint-Genèse[non neutre]. Cette commune actuellement située en dehors de la ville région, mais qui lui est limitrophe, fait l'objet, au début du xxie siècle d'une revendication de rattachement à Bruxelles qui trouve sa source non dans la volonté de revenir au droit féodal, mais dans un souci de cohérence géopolitique, d'autant plus qu'elle est habitée par une majorité francophone, ce qui est identique à la situation bruxelloise et s'inscrit dans une tradition multiséculaire de coexistence, à Bruxelles et dans sa région, de la culture française et de la culture flamande, dite néerlandaise[non neutre].
En reconstituant, au xxe siècle, une ville étendue bien au delà des limites de la cité centrale du haut Moyen Âge, on a simplement rendu à Bruxelles une forme et une superficie conformes au statut de capitale qu'elle avait acquis en accueillant la résidence des ducs de Bourgogne Philippe le Bon et Charles le Téméraire, position qu'elle avait conservée sous Charles Quint. Celui-ci avait d'ailleurs constitué les grands Pays-Bas en une généralité incessible par son acte dit de La Pragmatique Sanction. Par la suite, les guerres de religion et l'absolutisme espagnol ne purent enlever à Bruxelles son statut puisqu'elle resta le siège du Conseil d'État (gouvernement) de ce que l'on appela la Belgica Regia (Pays-Bas espagnols) après la rupture avec le nord. Il s'agissait bel et bien d'un gouvernement, même sous le protectorat des Habsbourg d'Espagne. Plus tard, la révolution brabançonne qui amena la création des États belgiques unis, malgré les Habsbourg d'Autriche, ne fit que confirmer le statut de Bruxelles. Il fallut l'annexion de la Belgique, décidée à Paris, pour ramener la ville à ses dimensions du Haut Moyen Âge.
Près de deux siècles plus tard, la ville retrouve un état conforme à son histoire et sa réalité socio-politique. Déjà, après la révolution belge de 1830, s'amorça un mouvement d'extension progressive à travers le xixe siècle et, surtout, au xxe avec la reconnaissance de l'agglomération de Bruxelles de 19 communes constituées en une entité unique présidée d'abord par un conseil. Enfin, en 1990, fut consacrée la création constitutionnelle de la ville région de Bruxelles-Capitale. Celle-ci possède son propre gouvernement et sa propre assemblée parlementaire sous le nom officiel de Bruxelles Capitale. La population recensée représente un peu plus d’un million d’habitants, les prévisions laissant augurer une augmentation de 20 % pour 2030 selon le bureau du plan.
La ville-région est une des trois régions fédérées de Belgique, les deux autres étant la Région wallonne et la Région flamande. Une comparaison avec d’autres communes belges est possible dans la liste des communes belges les plus peuplées, où Bruxelles n’apparaît pas d’un seul tenant, mais par division communale.
Par extension, « Bruxelles » peut également désigner, en général en dehors de la Belgique et par métonymie, des Institutions européennes (le plus souvent, la Commission européenne). Selon la constitution belge (art. 194), la « ville de Bruxelles » est la capitale de la Belgique et le siège du Gouvernement fédéral belge.
reponse quizz prizee yacado
Bruxelles
Bruxelles [bʁysɛl]1 (Brussel en néerlandais, Brüssel en allemand, Brussels en anglais) est la capitale de la Belgique2 (Bruxelles-ville), de la Communauté flamande, de la Communauté française de Belgique3 et de la Région de Bruxelles-Capitale. C'est aussi le siège de plusieurs institutions de l’Union européenne, ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.
Son nom se prononce [bʁy.sɛl]1 (le « x » se prononce « ss »), comme dans Auxerre. En effet, l’orthographe actuelle du nom provient d’une habitude des scribes du Moyen Âge, de remplacer les doubles « s », comme dans Brussel, Brusselles, par une croix, ce qui n’en modifiait pas la prononciation. Cette croix, assimilée à un « x », n’a été prononcée « ks » en français qu’à partir du xviiie siècle, sans que cette modification change l’usage bruxellois4. Il existe d’autres exemples tels qu’Auxerre (prononcé Ausserre /o'sɛʁ/) ou Auxonne en Bourgogne.
Le terme Bruxelles est le plus souvent utilisé pour désigner la ville-région, administrée par un gouvernement dénommé "gouvernement de Bruxelles-Capitale". La Région, qui s'étend sur 162 km2 et compte 1 142 000 habitants en fin 2011, est divisée en 19 communes5, à l’instar de Londres divisée en districts, mais qui sont soumises à l’autorité du gouvernement et du parlement de la ville région. La commune centrale, qui conserve son nom séculaire de « Ville de Bruxelles » (communément appelée « Bruxelles-ville ») est un ensemble composite comprenant le centre historique (le Pentagone) et une série d’extensions urbaines, comme les anciennes communes de Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren ainsi que le quartier maritime, la très bourgeoise avenue Louise au sud, le Bois de la Cambre, ou encore le quartier central d’affaires Léopold, où se concentrent notamment les institutions européennes. Les 18 autres communes, représentant une centaine de quartiers distincts, s’agglomèrent autour de cette commune centrale pour former une ville de 19 communes étendue sur 162 kilomètres carrés. Toutes les communes sont égales entre elles, la commune centrale, dite par tradition Bruxelles ville, ayant le même statut que les autres sous l'autorité d'un gouvernement régional avec un parlement.
Cette situation restitue celle qui prévalait jusqu'à l'annexion à la République française qui coupa la ville centrale de sa périphérie dénommée la cuve de Bruxelles sur laquelle l'autorité urbaine avait un pouvoir juridictionnel acquis dans le courant du Moyen Âge. C'était le pouvoir de l'ammanie et du Quartier de Bruxelles qui dépassait même les limites actuelles de la ville région, puisque le droit de justice de l'amman de Bruxelles s'étendait jusqu'à Rhode-Saint-Genèse[non neutre]. Cette commune actuellement située en dehors de la ville région, mais qui lui est limitrophe, fait l'objet, au début du xxie siècle d'une revendication de rattachement à Bruxelles qui trouve sa source non dans la volonté de revenir au droit féodal, mais dans un souci de cohérence géopolitique, d'autant plus qu'elle est habitée par une majorité francophone, ce qui est identique à la situation bruxelloise et s'inscrit dans une tradition multiséculaire de coexistence, à Bruxelles et dans sa région, de la culture française et de la culture flamande, dite néerlandaise[non neutre].
En reconstituant, au xxe siècle, une ville étendue bien au delà des limites de la cité centrale du haut Moyen Âge, on a simplement rendu à Bruxelles une forme et une superficie conformes au statut de capitale qu'elle avait acquis en accueillant la résidence des ducs de Bourgogne Philippe le Bon et Charles le Téméraire, position qu'elle avait conservée sous Charles Quint. Celui-ci avait d'ailleurs constitué les grands Pays-Bas en une généralité incessible par son acte dit de La Pragmatique Sanction. Par la suite, les guerres de religion et l'absolutisme espagnol ne purent enlever à Bruxelles son statut puisqu'elle resta le siège du Conseil d'État (gouvernement) de ce que l'on appela la Belgica Regia (Pays-Bas espagnols) après la rupture avec le nord. Il s'agissait bel et bien d'un gouvernement, même sous le protectorat des Habsbourg d'Espagne. Plus tard, la révolution brabançonne qui amena la création des États belgiques unis, malgré les Habsbourg d'Autriche, ne fit que confirmer le statut de Bruxelles. Il fallut l'annexion de la Belgique, décidée à Paris, pour ramener la ville à ses dimensions du Haut Moyen Âge.
Près de deux siècles plus tard, la ville retrouve un état conforme à son histoire et sa réalité socio-politique. Déjà, après la révolution belge de 1830, s'amorça un mouvement d'extension progressive à travers le xixe siècle et, surtout, au xxe avec la reconnaissance de l'agglomération de Bruxelles de 19 communes constituées en une entité unique présidée d'abord par un conseil. Enfin, en 1990, fut consacrée la création constitutionnelle de la ville région de Bruxelles-Capitale. Celle-ci possède son propre gouvernement et sa propre assemblée parlementaire sous le nom officiel de Bruxelles Capitale. La population recensée représente un peu plus d’un million d’habitants, les prévisions laissant augurer une augmentation de 20 % pour 2030 selon le bureau du plan.
La ville-région est une des trois régions fédérées de Belgique, les deux autres étant la Région wallonne et la Région flamande. Une comparaison avec d’autres communes belges est possible dans la liste des communes belges les plus peuplées, où Bruxelles n’apparaît pas d’un seul tenant, mais par division communale.
Par extension, « Bruxelles » peut également désigner, en général en dehors de la Belgique et par métonymie, des Institutions européennes (le plus souvent, la Commission européenne). Selon la constitution belge (art. 194), la « ville de Bruxelles » est la capitale de la Belgique et le siège du Gouvernement fédéral belge.
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