Quelles sont les danses du mouvement Hip-hop ?
"Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique apparu aux États-Unis à New York, dans le South Bronx au début des années 1970. Originaire des ghettos noirs et latinos de New York, il se répandra rapidement dans l'ensemble du pays puis au monde entier au point de devenir une culture urbaine importante. La culture hip hop connaît plusieurs disciplines : le rap (ou MCing), le DJing, le break dancing (ou b-boying), le graffiti, le beatboxing. Ces disciplines, apparues avant le hip hop, seront intégrées dès la naissance du mouvement. C'est néanmoins par son expression musicale qu'il est le plus connu et, de ce fait, souvent réduit à celle-ci.
Cette expression musicale est elle-même souvent appelée tout entière rap, ce qui est là aussi un raccourci dans la mesure où ce terme ne s'applique qu'à la parole, scandée et saccadée, propre au MCing. La musique hip hop peut en effet revêtir plusieurs formes : ou bien se limiter aux seuls beats du DJ (Disc Jockey), auquel cas le terme de rap ne convient pas. Le terme rap, et encore moins le terme hip hop, ne peut s'appliquer au slam. Le slam n'ayant aucun rapport de près ou de loin avec le hip hop.
Le mot « To hip » vient de « To hep » qui signifie être à l'aise, être cool, libre… Le mot « To hop » , lui, signifie avancer dans l'esprit de compétition. (Hypothèse)
Cependant, parmi les nombreuses suppositions possibles, la plus plausible serait, selon certains, le fait d'évoluer grâce à l'intelligence (hip signifiant en argot américain l'intelligence dans le sens de la débrouillardise et hop étant l'onomatopée du saut, par conséquent l'« intelligence qui bouge »).
Une anecdote à ce sujet est exprimée dans le documentaire Hip-Hop legends : les pionniers du rap américain : l'étymologie du mot hip hop pourrait provenir en fait de la façon de rapper de certains MC lors des Block party. Cela s'entend particulièrement sur un des maxis phares datant de 1979, Rapper's Delight de Sugarhill Gang. En effet, ceci est assez explicite en écoutant plus particulièrement les premières paroles de ce morceau qui ressemblent véritablement aux syllabes « hip hop ».
Une autre origine possible du terme « hip hop » pourrait provenir d'un membre du groupe Grandmaster Flash and the Furious Five, Cowboy, qui aurait utilisé pour la première fois le terme « hip hop » en taquinant un ami qui venait de rejoindre l'armée américaine. En effet, il aurait utilisé une onomatopée constituée des mots « hip / hop / hip / hop » d'une manière saccadée afin d'imiter la cadence rythmée des marches militaires réalisées par les soldats. Bref, tout ceci n'est qu'hypothèses…
La musique hip-hop s'inscrit à la fois dans la continuité et la rupture avec la musique noire américaine. En continuité manifeste parce qu'elle est la lointaine héritière des complaintes sur les conditions de vie des Afro-américains dans le quartier du Bronx (work songs, negro spirituals), de la tradition de l'improvisation apparue avec le ragtime puis le jazz, et des dialogues musicaux (call and response).
La musique hip-hop s'inscrit à la fois dans la continuité et la rupture avec la musique noire américaine. En continuité manifeste parce qu'elle est la lointaine héritière des complaintes sur les conditions de vie des Afro-américains dans le quartier du Bronx (work songs, negro spirituals), de la tradition de l'improvisation apparue avec le ragtime puis le jazz, et des dialogues musicaux (call and response).
Celle-ci est toutefois en rupture car elle n'est pas le fruit d'une évolution « naturelle » ou « organisée » du funk ou des autres influences citées, inventée par des musiciens confirmés au terme d'une recherche personnelle (comme ce fut le cas pour le passage du jazz, blues, gospel à la musique soul, et de la soul au funk) mais l'appropriation de ces musiques par une jeunesse noire défavorisée, urbaine, et surtout non-instrumentiste, en dehors des circuits habituels de la production musicale. Contrairement aux anciens styles de musique afro-américains qui ne témoignaient que de façon incidente ou détournée des conditions de vie de la communauté noire américaine, le hip hop se présente comme l'expression même de ces conditions de vie et se propose de « coller à la rue », c'est-à-dire de suivre les codes et relations qui règlent la vie des ghettos.
D'où l'inscription de cette musique dans l'ensemble culturel plus vaste mentionné plus haut, et l'attitude des hip-hoppers qui gardent le style vestimentaire de la rue (street-wear), le langage du ghetto (slang) et ses valeurs. D'où aussi, initialement, l'attachement des hip-hoppers à leur quartier (à travers la notion de représentation), qui se traduit, positivement, par un lien généralement solide avec les autres hip-hoppers issus du même lieu, exprimé par la formation de collectifs (crew, posse, squad, clan ou clique) ou des invitations à rapper sur un même morceau (featuring), et négativement, par une rivalité avec les hip-hoppers venus d'autres quartiers, s'exprimant quant à elle au mieux par une saine émulation, au pire par des tensions (diss) réglées dans les couplets eux-mêmes. Si cette division géographique du hip hop tend à perdre aujourd'hui de sa pertinence, au profit d'une division par « courants » et « valeurs », les procédés énumérés pour exprimer les relations entre hip-hoppers restent les mêmes. De fait, plus que pour d'autres genres musicaux, l'évolution du hip hop est indissociable de l'histoire des relations entretenues par ses différents acteurs, c'est-à-dire d'une certaine histoire de la rue américaine.
La musique hip hop n'est cependant pas née en un jour. Son émergence est indissociable des Block Party, fêtes de quartiers organisées dans les rues des ghettos, où l'on fermait la rue à l'aide de barricades ou de voitures pour bloquer la circulation, et animée par un DJ (Disc Jockey) qui enchaînait les morceaux disco, rock et surtout funk sur lesquels les participants dansaient (dès le début quelques rares morceaux de rock comme le célèbre "The Mexican" de Babe Ruth faisait partie des playlists de Kool Herc cités plus loin). Seulement les danseurs se plaignaient que les morceaux ne duraient pas assez longtemps, et leur laissaient peu le temps de développer leur art. C'est de cette volonté de prolonger le beat que va naître la musique hip hop. Clive Campbell, fils d'immigré jamaïcain installé dans le quartier du South Bronx plus connu sous le pseudonyme de Kool Herc, est le premier à avoir l'idée de brancher deux tourne-disques (turntables) diffusant le même morceau en décalé de sorte que le rythme, donné par la batterie, soit rallongé.
L'usage du terme « musique » demeure très controversé selon certains [Qui ?] mélomanes lorsqu'il s'agit de définir le hip hop. La raison est que contrairement aux autres genres musicaux (musique classique, blues, rock, jazz, etc.), le mouvement hip hop peut n'utiliser aucuns instruments (tel que la batterie, la guitare, la flûte, le violon, etc). Des groupes tel The Roots sont pourtant réputés pour leur accompagnement instrumental organique. De plus sous l'influence de l'émission unplugged de MTV, de nombreux groupes ou artistes hip hop ont réalisé des concerts acoustique. Le hip hop a une popularité grandissante dans plusieurs pays, notamment en Amérique du Nord."
source wikipedia pour reponse prizee
"Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique apparu aux États-Unis à New York, dans le South Bronx au début des années 1970. Originaire des ghettos noirs et latinos de New York, il se répandra rapidement dans l'ensemble du pays puis au monde entier au point de devenir une culture urbaine importante. La culture hip hop connaît plusieurs disciplines : le rap (ou MCing), le DJing, le break dancing (ou b-boying), le graffiti, le beatboxing. Ces disciplines, apparues avant le hip hop, seront intégrées dès la naissance du mouvement. C'est néanmoins par son expression musicale qu'il est le plus connu et, de ce fait, souvent réduit à celle-ci.
Cette expression musicale est elle-même souvent appelée tout entière rap, ce qui est là aussi un raccourci dans la mesure où ce terme ne s'applique qu'à la parole, scandée et saccadée, propre au MCing. La musique hip hop peut en effet revêtir plusieurs formes : ou bien se limiter aux seuls beats du DJ (Disc Jockey), auquel cas le terme de rap ne convient pas. Le terme rap, et encore moins le terme hip hop, ne peut s'appliquer au slam. Le slam n'ayant aucun rapport de près ou de loin avec le hip hop.
Le mot « To hip » vient de « To hep » qui signifie être à l'aise, être cool, libre… Le mot « To hop » , lui, signifie avancer dans l'esprit de compétition. (Hypothèse)
Cependant, parmi les nombreuses suppositions possibles, la plus plausible serait, selon certains, le fait d'évoluer grâce à l'intelligence (hip signifiant en argot américain l'intelligence dans le sens de la débrouillardise et hop étant l'onomatopée du saut, par conséquent l'« intelligence qui bouge »).
Une anecdote à ce sujet est exprimée dans le documentaire Hip-Hop legends : les pionniers du rap américain : l'étymologie du mot hip hop pourrait provenir en fait de la façon de rapper de certains MC lors des Block party. Cela s'entend particulièrement sur un des maxis phares datant de 1979, Rapper's Delight de Sugarhill Gang. En effet, ceci est assez explicite en écoutant plus particulièrement les premières paroles de ce morceau qui ressemblent véritablement aux syllabes « hip hop ».
Une autre origine possible du terme « hip hop » pourrait provenir d'un membre du groupe Grandmaster Flash and the Furious Five, Cowboy, qui aurait utilisé pour la première fois le terme « hip hop » en taquinant un ami qui venait de rejoindre l'armée américaine. En effet, il aurait utilisé une onomatopée constituée des mots « hip / hop / hip / hop » d'une manière saccadée afin d'imiter la cadence rythmée des marches militaires réalisées par les soldats. Bref, tout ceci n'est qu'hypothèses…
La musique hip-hop s'inscrit à la fois dans la continuité et la rupture avec la musique noire américaine. En continuité manifeste parce qu'elle est la lointaine héritière des complaintes sur les conditions de vie des Afro-américains dans le quartier du Bronx (work songs, negro spirituals), de la tradition de l'improvisation apparue avec le ragtime puis le jazz, et des dialogues musicaux (call and response).
La musique hip-hop s'inscrit à la fois dans la continuité et la rupture avec la musique noire américaine. En continuité manifeste parce qu'elle est la lointaine héritière des complaintes sur les conditions de vie des Afro-américains dans le quartier du Bronx (work songs, negro spirituals), de la tradition de l'improvisation apparue avec le ragtime puis le jazz, et des dialogues musicaux (call and response).
Celle-ci est toutefois en rupture car elle n'est pas le fruit d'une évolution « naturelle » ou « organisée » du funk ou des autres influences citées, inventée par des musiciens confirmés au terme d'une recherche personnelle (comme ce fut le cas pour le passage du jazz, blues, gospel à la musique soul, et de la soul au funk) mais l'appropriation de ces musiques par une jeunesse noire défavorisée, urbaine, et surtout non-instrumentiste, en dehors des circuits habituels de la production musicale. Contrairement aux anciens styles de musique afro-américains qui ne témoignaient que de façon incidente ou détournée des conditions de vie de la communauté noire américaine, le hip hop se présente comme l'expression même de ces conditions de vie et se propose de « coller à la rue », c'est-à-dire de suivre les codes et relations qui règlent la vie des ghettos.
D'où l'inscription de cette musique dans l'ensemble culturel plus vaste mentionné plus haut, et l'attitude des hip-hoppers qui gardent le style vestimentaire de la rue (street-wear), le langage du ghetto (slang) et ses valeurs. D'où aussi, initialement, l'attachement des hip-hoppers à leur quartier (à travers la notion de représentation), qui se traduit, positivement, par un lien généralement solide avec les autres hip-hoppers issus du même lieu, exprimé par la formation de collectifs (crew, posse, squad, clan ou clique) ou des invitations à rapper sur un même morceau (featuring), et négativement, par une rivalité avec les hip-hoppers venus d'autres quartiers, s'exprimant quant à elle au mieux par une saine émulation, au pire par des tensions (diss) réglées dans les couplets eux-mêmes. Si cette division géographique du hip hop tend à perdre aujourd'hui de sa pertinence, au profit d'une division par « courants » et « valeurs », les procédés énumérés pour exprimer les relations entre hip-hoppers restent les mêmes. De fait, plus que pour d'autres genres musicaux, l'évolution du hip hop est indissociable de l'histoire des relations entretenues par ses différents acteurs, c'est-à-dire d'une certaine histoire de la rue américaine.
La musique hip hop n'est cependant pas née en un jour. Son émergence est indissociable des Block Party, fêtes de quartiers organisées dans les rues des ghettos, où l'on fermait la rue à l'aide de barricades ou de voitures pour bloquer la circulation, et animée par un DJ (Disc Jockey) qui enchaînait les morceaux disco, rock et surtout funk sur lesquels les participants dansaient (dès le début quelques rares morceaux de rock comme le célèbre "The Mexican" de Babe Ruth faisait partie des playlists de Kool Herc cités plus loin). Seulement les danseurs se plaignaient que les morceaux ne duraient pas assez longtemps, et leur laissaient peu le temps de développer leur art. C'est de cette volonté de prolonger le beat que va naître la musique hip hop. Clive Campbell, fils d'immigré jamaïcain installé dans le quartier du South Bronx plus connu sous le pseudonyme de Kool Herc, est le premier à avoir l'idée de brancher deux tourne-disques (turntables) diffusant le même morceau en décalé de sorte que le rythme, donné par la batterie, soit rallongé.
L'usage du terme « musique » demeure très controversé selon certains [Qui ?] mélomanes lorsqu'il s'agit de définir le hip hop. La raison est que contrairement aux autres genres musicaux (musique classique, blues, rock, jazz, etc.), le mouvement hip hop peut n'utiliser aucuns instruments (tel que la batterie, la guitare, la flûte, le violon, etc). Des groupes tel The Roots sont pourtant réputés pour leur accompagnement instrumental organique. De plus sous l'influence de l'émission unplugged de MTV, de nombreux groupes ou artistes hip hop ont réalisé des concerts acoustique. Le hip hop a une popularité grandissante dans plusieurs pays, notamment en Amérique du Nord."
source wikipedia pour reponse prizee
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